2025, après le cloud computing, la cloud France ?
La prospective de rêve (où tout se réalise comme prévu), c'est un peu comme la photographie : pour être nette il faudrait que personne ne bouge sur la photo. Depuis quelques années, il semble que beaucoup de tirages soient flous !!! Dans la France de l'après-guerre, les systèmes étaient stables, avec un contrôle pyramidal. Ainsi une poignée d'hommes forts ont construit l'Europe. Il était possible de planifier l'output des systèmes économiques, de modéliser et grosso modo, un jeune sortant d'une école de commerce pouvait faire la courbe de sa rémunération, jusqu'à l'âge de.... sa retraite !!! Planification, modélisation, rationalisation, nous étions dans une vision monolithique, très cerveau gauche du monde, bourrée de certitude, très yang.
Aujourd'hui, comment imaginer 2025 avec des référentiels toujours empreints de l'ancien monde ? Nous sommes plutôt à l'ère de l'incertitude, du fractal, du polycentrique, du non-linéaire, de l'entropie, avec un rôle décisif des individualités dans la construction de notre futur. L'imprévisible est la norme, car nous sommes dans une histoire interactive où nous serions tous contributeurs, chacun faisant au mieux qu'il peut.
La prospective à l'horizon 2025 est donc un mélange de volontarisme, d'envies, de phantasmes, d'histoires rêvées, de résurgences d'anciens imaginaires, parfois de chimères. Les méta-scénarios à la soviétique ou du type commissariat au plan sont devenus obsolètes ou pathétiques face aux nouveaux imaginaires.
A ce stade, l'action politique (pouvoirs publics) et celle de chacun des français sont mélangées, car même si nous ne trempons pas notre plume dans le même encrier, c'est au final pour inventer un futur désirable.
Imaginer 2025, pourrait consister à prendre en compte la multiplicité des individualités en France (dans le monde réel, donc y compris ceux qui prennent les transports en commun et ceux qui attendent la fin du marché pour acheter des fruits et légumes moins cher). Ce travail d'écoute fine, reste à faire. Peut être alors on pourrait entendre plus distinctement dans le brouhaha, les bruits de fissures sociales, les peurs non formulées, les envies en cours d'infusion, etc Privilégier une vraie investigation ethnologique et sociologique, sur la désinformation (involontaire) des médias... Comment imaginer 2025, avec de l'infotoxicité à tous les étages ?
De nouveaux imaginaires restent à construire avec des démarches non conventionnelles avec des profils atypiques (allez voir par exemple le blog http://www.iconoclaste.fr/ où on demande l'avis à différentes individualités leur vision de la France en 2015_2020)
Notre pays, est un nuage de talents et de diversité humaine incroyable, et à ce titre nous pourrions revendiquer le titre de « Cloud France », sous réserve de tout interconnecter pour faire un réservoir d'énergie puissant...
René Duringer / Bloggeur de nuit
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Les TIC from Las Vegas qui vont influencer notre vie !!!
Comme vous le savez, un voyage au CES (Computer Electronics Show) de Las Vegas est organisé chaque année par Xavier Dalloz Consulting et Pink Sky Travel, afin de découvrir toutes les nouveautés de l’électronique grand public. Quelques pistes pour se mettre en appétit !!!!
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La maison communicante et la voiture communicante.
La maison communicante et la voiture communicante vont être le moteur de la croissance de l’électronique grand public, des réseaux, des écrans plats, du marché des logiciels, de la vidéo, des capteurs, des actionneurs…Quel écosystème est en train d’émerger ? Quelles infrastructures ? La chaîne de valeur de l’énergie est-elle aussi impactée par l’électronique grand public ? Quels services ?
Par ailleurs, le modèle économique sur lequel est basée la TV est en danger, avec l’apparition de loisirs alternatifs (Internet, jeux video, etc) accessibles notamment sur de nouveaux supports et de technologies associées (partage de fichiers, vidéo à la demande) qui modifient profondément les modes de consommation de contenus télévisuels. Lesquels ?
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Le Green IT.
Chaque année, les ménages français rejettent environ 1,3 millions de tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques, soit 5% de nos ordures ménagères et ce flux, constitué pour une part importante de déchets dangereux, est en forte croissance. Les solutions existent pour recycler notre électronique, acheter « propre » et consommer moins d’électricité.
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La bataille de la poche
La « bataille de la poche » ou les tendances des nouveaux produits, nouveaux services et ces nouvelles infrastructures pour communiquer plus efficacement avec ses clients n’importe où, n’importe quand et avec l’équipement de leurs choix (ATAWAD). Quelles sont les technologies en jeu et comment évoluent-elles ? Qui sont les acteurs et standards clés ? Comment cela va impacter la vie des gens et donc leurs comportements, les opportunités pour les entreprises (relations clients mobiles, marchés…) ?
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Le tout connecté, l’internet des objets et le sans fil
Tout objet va être de plus en plus naturellement connecté et deviendra un support de services. Où en sommes-nous ? Quelles sont les technologies qui s’imposent ? Quels sont les services qui devraient s’imposer ?
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L’open source et les standards de l’électronique grand public.
Ce sujet va prendre de plus en plus d’importance. Où en sommes-nous ?
http://destinationces2009.typepad.fr/ces2009/le_voyage_au_ces/
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La troisième vague des TIC...
LE CONSUMER ELECTRONICS SHOW (CES) ET LA TROISIEME VAGUE DES TIC
CES 2009 : UNE TROISIEME VAGUE DE TIC ARRIVE. NOUS N’AVONS RIENVU… TOUT VA S’ACCELERER
Nous n’avons encore rien vu..... ». Si ce leitmotiv peut être répété chaque année, à l’image de la loi de Moore sur les composants électroniques, il est toujours d’actualité. Chaque année, nous découvrons d’innombrables produits qui reculent sans cesse les limites de l’imagination.
Miniaturisation à l’extrême, piles à combustibles, énergie alternative, écrans plats géants, écrans souples, disques durs embarqués partout, l’incroyable éventail de capacités intégrées dans les téléphones mobiles…. Tous vont envahir non seulement notre environnement quotidien à la maison, dans la ville, au bureau mais également nos vêtements et nos moyens de transport. Avec un point commun : la notion de confort. Confort aussi bien en termes d’usage des produits qu’en termes de plaisir à regarder et écouter la vidéo, la musique, les photos. Cette nouvelle forme de création de valeurs modifie profondément les infrastructures et réoriente les marchés en faveur des citoyens consommateurs, ceci dans un contexte d’énormes enjeux." -
De l'urgence d'être dans l'observation ethnologique du consommateur pour anticiper ses stratégies face à la crise (quelle crise ???)
Même Forrest Gump pourrait prédire à fin octobre l'émergence de nouveaux arbitrages des consommateurs face à la crise (fonte d'actifs, montée des peurs, revenus en berne, retour du chomage, etc). On ne sait pas dans quel sens car le consommateur proactif a des stratégies d'achats paradoxales, cad se ruiner dans un bien jugé indispensable socialement et faire l'impasse ailleurs. Peut être allons nous revoir dans les grandes villes le retour des vendeurs dans les rues où tout est disponible à l'unité ??? Aussi, il est plus que jamais indispensable d'observer les micro gestes des consommateurs. En attendant 2 ouvrages possibles pour se chauffer les neurones (toutefois le mieux, c'est de se perdre dans une ville et d'observer attentivement les flux, les regards, les hésitations, et dans l'idéal cela serait de suivre dans une même journée des consommateurs pour voir leur cheminement, mais ce sport est plus dangereux !!!)
Collection “Le magasin de demain s’invente aujourd’hui...”
Tome 1 : Real Future Store
Découvrez les technologies et les applications du magasin du futur, imaginées par l’enseigne Real (Groupe Metro) : paiement biométrique, utilisation du téléphone portable, RFID, CRM, etc. Pour chacune de ces innovations, la collection “Le magasin de demain s’invente aujourd’hui” vous propose illustrations, explications, décodage et mise en perspective. Livret de 30 pages
Inclus 10 mn de reportage vidéo sur CD-romhttp://www.olivier-dauvers.a3w.fr/Main.aspx?numStructure=37413&numRubrique=477601
MARKETING BOOK 2008
http://www.tns-sofres.com/sofres/secteurs/distrib/ss_marketingbook2008.htm
» Volume 1 : Les Français/Convergence Numérique et Media/Publicité/Distribution
» Volume 2 : Les marchés de grande consommation
» Volume 3 : Les marchés de la FinanceVOLUME 1
1/ Les Français : entre morosité et attente d'un nouveau contrat social.
Contenu : comportements et attitudes ; population, structures familiales ; santé ; habitat ; travail ; revenus, pouvoir d’achat et consommation ; vie sociale et loisirs ; biens culturels ; personnalité, valeurs des Français et des jeunes.2/ La convergence numérique et média : une nouvelle culture en quête d'une nouvelle économie.
Contenu : approche sociétale et comportementale : le bouleversement des Tic dans les rapports sociaux et usage des Tic ; les stratégies de convergence des opérateurs ; les grandes tendances 2008 et les enjeux techniques et économiques ; la convergence publicitaire.3/ La distribution en France : relever le défi d'une consommation qui ralentit.
Contenu : la distribution alimentaire ; la problématique des marques nationales vs les marques de distributeurs, les groupes et les autres circuits.VOLUME 2
Les marchés food et hors food : le marketing resopnsable, une tendance émergente en termes d'offre.
Contenu : les comportements alimentaires des Français. Pour chacun des marchés étudiés en alimentaire, hygiène-beauté et habillement, un état des lieux précis des évolutions des segments, les acteurs en présence, leurs axes de développement et le détail de lancement des produits.VOLUME 3
Les marchés de la finance : entre réglementations et exacerbation de la concurrence.
Contenu : attitudes et comportements des Français (revenus, patrimoine, endettement...). Etat des lieux après le bouleversement des principaux marchés de la banque , de l'assurance et de la prévoyance : profils des clients, stratégies des acteurs, lancements de produits.... Les enjeux des différents canaux de distribution face à la montée d'Internet. -
Un nouveau monde avec moins de tout ???
Vers un nouveau monde avec moins d'argent et plus de valeur ??? De façon surprenante, la planète découvre en 2008 que nous vivons dans un monde limité. Pétrole, argent, alimentation, eau, oxygène, talents, ressources naturelles, etc tout ne serait pas extensible et nous n'avions pas été alertés ??? Par la même occasion, nous découvrons qu'il y a une économie réelle et une économie pour de rire (oups, l'économie virtuelle du monde de la finance). Si nous avons vécu sur ce mythe, c'est que pendant un siècle la planète était un réservoir quasi gratuit... Nous allons devoir apprendre à vivre avec moins d'argent, moins de tout, ce qui devrait décupler notre créativité et surtout réactiver notre bon sens paysan. Toutefois, cela sera source de tension entre pays, entre les entreprises (guerre économique entre secteurs d'activités) et même au sein des entreprises où l'anxiété va déclencher des réflexes primaires de peur, d'instincts de survie primaires. L'enjeu c'est de faire bouger les frontières entre les services d'une entreprise, entre les pays pour la possession des ressources naturelles ou entre les secteurs d'activités où chacun souhaite avoir le leadership (par ex, guerre entre les producteurs de contenus et ceux qui fournissent des «tuyaux»). La violence d'un pays pour s'accaparer l'eau de son voisin ou ses ressources minières sera accrue, d'autant qu'avec un peu de recul, beaucoup de pays dans le monde, ne sont que la résultante d'un jeu de Monopoly® mené par les puissances occidentales depuis très longtemps, donc des chateaux de carte en équilibre permanent. C'est tout le paradoxe d'un monde 2.0 où tout devrait être interactif, perméable, fluide, coopératif... alors que pour l'instant dans le monde réel c'est plutôt la tendance parano qui domine, avec du repli dans l'air. Si en 2008, peu d'entre nous ont vécu une grande guerre, par contre nous avons tous baigné depuis quelques décennies dans cette crise socio-économique larvée pas vraiment agréable à vivre. Parmi les pistes à suivre dans le futur : la relocalisation des activités, le retour de la régulation sous toutes ses formes (versus le néolibéralisme aveugle), la meilleure reconnaissance de la diversité culturelle (versus mondialisation aveugle). Si tout le monde pressent l'émergence d'un nouveau monde, le déclencheur sera la capacité de l'individu à être un vrai moteur en lui même. En 2008, alors que l'entreprise fonctionne largement sur des rapports de pouvoir très prononcés (terrain peu fertile à l'innovation et la créativité...), l'enjeu pour chacun est de « ne pas se coucher », car n'oublions pas que l'homme est fait pour tomber puis se relever (position verticale et non horizontale !!). Donc c'est pas gagné dans le monde réel.
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Un nouveau monde avec moins de tout ???
Vers un nouveau monde avec moins d'argent et plus de valeur ??? De façon surprenante, la planète découvre en 2008 que nous vivons dans un monde limité. Pétrole, argent, alimentation, eau, oxygène, talents, ressources naturelles, etc tout ne serait pas extensible et nous n'avions pas été alertés ??? Par la même occasion, nous découvrons qu'il y a une économie réelle et une économie pour de rire (oups, l'économie virtuelle du monde de la finance). Si nous avons vécu sur ce mythe, c'est que pendant un siècle la planète était un réservoir quasi gratuit... Nous allons devoir apprendre à vivre avec moins d'argent, moins de tout, ce qui devrait décupler notre créativité et surtout réactiver notre bon sens paysan. Toutefois, cela sera source de tension entre pays, entre les entreprises (guerre économique entre secteurs d'activités) et même au sein des entreprises où l'anxiété va déclencher des réflexes primaires de peur, d'instincts de survie primaires. L'enjeu c'est de faire bouger les frontières entre les services d'une entreprise, entre les pays pour la possession des ressources naturelles ou entre les secteurs d'activités où chacun souhaite avoir le leadership (par ex, guerre entre les producteurs de contenus et ceux qui fournissent des « tuyaux »). La violence d'un pays pour s'accaparer l'eau de son voisin ou ses ressources minières sera accrue, d'autant qu'avec un peu de recul, beaucoup de pays dans le monde, ne sont que la résultante d'un jeu de Monopoly® mené par les puissances occidentales depuis très longtemps, donc des chateaux de carte en équilibre permanent. C'est tout le paradoxe d'un monde 2.0 où tout devrait être interactif, perméable, fluide, coopératif... alors que pour l'instant dans le monde réel c'est plutôt la tendance parano qui domine, avec du repli dans l'air. Si en 2008, peu d'entre nous ont vécu une grande guerre, par contre nous avons tous baigné depuis quelques décennies dans cette crise socio-économique larvée pas vraiment agréable à vivre. Parmi les pistes à suivre dans le futur : la relocalisation des activités, le retour de la régulation sous toutes ses formes (versus le néolibéralisme aveugle), la meilleure reconnaissance de la diversité culturelle (versus mondialisation aveugle). Si tout le monde pressent l'émergence d'un nouveau monde, le déclencheur sera la capacité de l'individu à être un vrai moteur en lui même. En 2008, alors que l'entreprise fonctionne largement sur des rapports de pouvoir très prononcés (terrain peu fertile à l'innovation et la créativité...), l'enjeu pour chacun est de « ne pas se coucher », car n'oublions pas que l'homme est fait pour tomber puis se relever (position verticale et non horizontale !!). Donc c'est pas gagné dans le monde réel.
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Luxe et pays émergents...
Le luxe à la conquête de nouveaux territoires (atelier) - jeudi 20 novembre Les pays émergents, « l’ultra-élite », les nouvelles technologies…
Toujours en forte croissance, malgré un contexte économique et monétaire incertain, le luxe investit des territoires toujours plus diversifiés. Le marché mondial connaît un développement spectaculaire, avec l’explosion du nombre de grandes fortunes, en Chine, Inde, Russie, Brésil, dans les pays pétroliers…
Autre mutation : les marques de luxe s’approprient désormais Internet et les médias digitaux pour communiquer ou même, vendre leurs produits.
Quant à la notion même du luxe, elle ne cesse de se complexifier. Explorant de nouveaux ressorts (émotion, bien-être…), de nouveaux champs (services, technologie, développement durable…), elle fait le grand écart entre une clientèle ultra-riche, éprise d’un luxe absolu, et des classes moyennes, demandeuses d’un luxe « abordable ».
Comment faire face à une demande éclatée et à de nouveaux marchés, porteurs à la fois d’opportunités, mais aussi de concurrence (apparition de compétiteurs et de créateurs étrangers) ? Comment s’adapter aux attentes spécifiques des consommateurs étrangers ?
Face à une inflation des produits de luxe et de semi-luxe, comment innover pour susciter de nouveaux désirs chez la clientèle ? Comment tirer parti des nouvelles technologies pour personnaliser davantage la relation client et toucher de nouvelles cibles ?
Animateur scientifique :
Elyette ROUX, Professeur des Universités
IAE - Aix-en-Provence, Fondatrice de la Chaire LVMH – Essec
Les jeudis 20 & 27 novembre 2008 -
Les consommateurs transformés par la crise...
Des nouveaux consommateurs en direct de la crise...
Qu'on les appellent survivalistes, compacters, downshifters ou downsizers, ou adeptes de la simplicité volontaire, il s'agit de consommateurs que l'on ne peut pas ignorer en 2008, même s'il s'agit de groupes marginaux en apparence face au mainstream des consommateurs classiques. Toutefois, il est quasi certain que suite à la crise économique structurelle que nous traversons, beaucoup de consommateurs occidentaux adopteront ces nouvelles formes de frugalité par dépit à défaut de conviction idéologique... Qu'on le veuille ou non, dans le monde réel, il y aura moins d'argent en circulation dans les pays occidentaux et plus de fracture, plus d'inégalités. Rajoutons à cela les évolutions chaotiques du prix de pétrole qui fragilisent les gens rejettés à la périphérie des villes et donc plus sensibles aux impacts du coût de l'énergie...
Mouvement des Survivalistes
http://www.visiondurable.com/article-216454-Le-survivalistes-stockent-armes-et-provisions.html
Aux États-Unis, des «survivalistes» se préparent à affronter une crise sans précédent qui résultera de l’épuisement des réserves de pétrole. Ils prônent et appliquent au quotidien l’autosuffisance pour vivre sans pétrole, et stockent des armes pour se défendre…
Selon Associated Press, ces gens croient à la théorie du «pic du pétrole», point de non retour où les réserves de pétrole commenceraient à décliner jusqu’à l’épuisement, et considèrent qu’il est trop tard pour sauver la planète. Ils ne cherchent qu’à se sauver eux-mêmes.
Se préparant à la fin de la société de consommation actuelle, certains «survivalistes» s’installent à la campagne, font une croix sur leurs cartes de crédit, adoptent une alimentation basée sur les produits locaux et retournent à l’utilisation du poêle à bois.
Un couple rencontré par AP aurait planté un verger de 40 arbres, construit une serre avec un système d’irrigation propre et commencé à élever et appris à abattre des poulets et des porcs.
D’ici 2012, ce couple espère être autonome en énergie grâce à des panneaux solaires et produire sa propre viande, lait et légumes. Ils prédisent que «les gens ne seront pas préparés» à ce changement et imaginent des «hordes en maraude».
Stocker des armes pour protéger ses denrées
Des «survivalistes» stockeraient des armes pour se protéger de «hordes affamées non préparées à faire face à la crise», selon AP. «Ils envisagent un avenir où les villes américaines seront pleines de réfugiés affamés et désespérés en quête de nourriture, d’abris et d’eau». Une «survivaliste» interviewée par l’agence de presse croit que «les villes américaines pourraient connaître une montée de la violence dès 2012», alors que les gens commenceront à manquer de ce dont ils ont besoin pour eux-mêmes et leur famille.
Associated Press soutient ne pas savoir combien d’Américains vivent ainsi, mais estime que le mouvement a pris de l’ampleur ces dernières années. La difficulté proviendrait de la discrétion des survivalistes concernant leurs préparatifs. Selon AP, ils craindraient de mettre en danger leur famille en révélant le lieu où ils emmagasinent leurs provisions. Plusieurs d’entre eux auraient refusé de parler à l’Associated Press ou de révéler leurs noms.
Certains survivalistes «pensent que le gouvernement américain réagira à la perte de sécurité énergétique en restreignant les libertés individuelles». D'autres prédisent que «l'État ne sera pas en mesure d'assurer les services de base à la population durant la crise».
Mouvement des Compacters
Les temps changent, Qui sont les « Compacters » ?
Par Estelle Leroy
http://www.place-publique.fr/article2889.html
Mouvement informel, les « Compacters », qui limitent leurs achats de produits neufs, vont peut être devenir un phénomène de masse.
« Il y a quinzaine d’années est apparu le « jour sans achat » (buy nothing day-BND), sorte d’antidote à la folie du shopping, et au consumérisme, qui s’est développé autour de Thanksgiving aux Etats-unis ou des fêtes de fin d’année en Europe. Il y a trois ans à San Francisco, sont nés les « Compacters ». L’idée qui a germé au sein d’un petit groupe d’amis fut de pousser le concept du BND plus loin : pendant un an, ne rien acheter de neuf si ce n’est pour la nourriture, la santé. Pour le reste, priorité à ce qui est usagé, d’occasion que ce soit sur ebay ou sur freecycle.org. ... « Au départ, c’était, témoigne un des fondateurs, Rob Picooto dans un article du San Francisco Chronicle, passer moins de temps à faire des courses, sortir du rituel du shopping ». Au fil du temps, c’est aussi devenu recycler davantage pour contrecarrer les impacts négatifs de la culture consumériste sur l’environnement et la société. Une façon de réagir à la crise mondiale, environnementale et économique, que nous allons traverser, et qui selon ceux qui ont rejoint ce mouvement, a été amenée par ce consumérisme échevelé. D’ailleurs leurs motivations sont assez variées : stopper leur dépendance au shopping, cesser de gaspiller pour protéger l’environnement, échapper à une société trop matérialiste, prôner les valeurs d’échanges, rompre le cercle vicieux du consumérisme et aussi du surendettement, prendre conscience des ressources limitées de la planète ...Certes, on ne peut oublier ceux qui, par nécessité économique, ont adopté une telle démarche depuis des années sans forcément s’inscrire dans un mouvement bien identifié, si ce n’est celui des fins de mois difficiles ! »
La décroissance selon Courrier International
http://www.courrierint.com/article.asp?obj_id=81112
« Vive la décroissance ! Refus de l’hyperconsommation, mode de vie moins polluant... En Australie et en Nouvelle-Zélande, ces idées font école, notamment chez les jeunes. Les adeptes de la décroissance (downshifters ou downsizers) [décélérateurs ou encore ralentisseurs] vivent dans les grandes villes comme dans les petites, mais aussi à la campagne. Ils traversent les générations et les professions, mais la plupart appartiennent aux classes moyennes ou supérieures. Ils parlent de liberté, de redécouverte des plaisirs simples, de bien-être, d’harmonie. Ils savent que moins peut être plus. Peut-être certains sont-ils vos voisins. D’ailleurs, avec la hausse des prix de l’alimentation, le poids de l’énergie dans les budgets et le spectre toujours présent d’un effondrement du marché de l’immobilier, tout le monde pourrait bientôt avoir à s’efforcer de vivre mieux avec moins. » -
Téléchargez Entreprise2018
Téléchargez sur http://www.scribd.com/doc/6364291/Entreprise2018 l'ouvrage Entreprise2018 qui vous donnera les meilleures tendances du monde de l'entreprise dans 10 ans, aussi bien en matière de marketing, management, design, aménagement de bureaux, technologies ! 300 pages totalement inédites. En plus c'est l'ouvrage officiel du 63éme congrès de l'Ordre des Experts-comptables !!!