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technologies

  • Facebook m’a tué... un futur enjeu quasi technologique à surveiller

     

    scenc crime fb..jpgFacebook m’a tué

    L’esprit libertaire du 2.0 c’est, vu de loin, une culture du partage de l’information et des flux ; une petite ambiance « peace and love » version high tech, une douce euphorie où le monde semble illimité. Toutefois, à l’insu de notre plein gré, nous émettons plus de signaux que nous le pensons. Géolocalisation, caméras urbaines, puces RFID, téléphones portables, adresses IP, terminaux de paiements, cartes d’accès à des locaux, badges pour aller dans les transports ou une exposition, péages d’autoroutes, cartes de santé, bornes wifi, etc. Nous sommes tous mémorisés sans le savoir, et malheureusement rien à voir avec Matrix ou Minority Report car cela se passe en 2009 : le meilleur des films de science fiction se réalise en ce moment. D’ailleurs de façon étrange nous sommes horrifiés par ce qui se passer dans des films qui se passent dans le futur, mais sommes indifférents si les mêmes scènes se passent dans nos vies quotidiennes. Incroyable ???

    Aujourd’hui les infos, sur vous, sont stockées quelque part sur des machines plus ou moins intelligentes, plus ou moins communicantes (certaines parlent de machine à machine, MTM), mais elles n’oublient pas rien. Elles ne sont pas amnésiques, même si la CNIL se bat pour limiter la conversation des données…

    Dans ce monde 2.0 euphorisant, où tout semble gratuit et la vie très fluide, la question est de savoir par qui et comment, ces données vont être gérées, quels usages seront réalisés à partir de votre profil, quelles interconnexions de fichiers seront réalisées avec d’autres opérateurs, quel pouvoir sera exercé sur le contrôle de nos e-vies.

    En étant présent sur le net, des fragments de notre personnalité circulent dans des espaces virtuels. Dans certains cas, pour des utilisateurs avancés ou addictifs, cela peut aller jusqu’à générer une personnalité bis spécifique aux environnements digitaux, comme une deuxième maison.

    Aujourd’hui le contrôle est exercé soit par des fournisseurs de tuyaux, de services ou de machines. Certes, dans certains pays les Etats Léviathan exercent un méta-contrôle (ce n’est pas spécifiquement la Chine, mais cela peut se dérouler aussi en Europe… pas de nom !!!). Ils exercent leur pouvoir sans être contrôlés et édictent leurs lois internes selon leur bon vouloir. Lorsqu’en tant que simple utilisateur vous vous retrouvez face à ces fournisseurs, vous renouez avec une relation parent/enfant sans aucun droit à la parole. De pures relations de pouvoir infantilisantes. Alors que l’on peut dire que les réseaux sociaux constituent un nouveau continent apparu en très peu de temps, de façon étrange les règles du jeu sont édictées de façon asymétrique par ces fournisseurs, sans possibilité de recours. L’enjeu est de taille quand il s’agit d’un continent à part entière !!!

    Non, dans le 2.0 vous n’êtes pas chez les bisounours. Ainsi dans les réseaux sociaux ou d’autres plate-formes collaboratives vous dépendez de l’arbitraire d’administrateurs qui évaluent selon des critères mystèrieux pourquoi vous devez être effacé, suspendu totalement ou partiellement. On vous efface de façon aussi arbitraire injuste que dans l’Union soviétique des années 70. Certes tout cela se fait de façon discrète, car quand vous êtes effacé et que vous n’existez pas, comment organiser une protestation ? Le phénomène est diffus et quasi invisible à l’œil nu. On efface par petites touches délicates, donc moins bruyant que les méthodes de Staline.

    Ces big Brother des réseaux à qui nous confions nos images, musiques, emails, conversations, informations intimes, films, idées, adresses, émotions… sont-ils vraiment dignes de confiance pour être les dépositaires de ces valeurs si précieuses?

    S’il faut bien entendu faire attention a ce que nous mettons en ligne ou aux traces que nous laissons sur internet, la vraie question est celle de la gouvernance de ces opérateurs qui ont un droit de vie ou de mort sur vos vies digitales, votre réputation, vos données.

    Et si le vrai danger, ce n’était pas les hackers, pirates digitaux ou copieurs, mais ceux qui contrôlent les machines où résident une partie de notre vie. Après avoir vécu le meilleur de l’internet, nous allons découvrir dorénavant de façon silencieuse le côté obscur.

    Imaginez, vous vous réveillez un matin et vous découvrez que Facebook a effacé vos données accumulées ces deux dernières années : photos, souvenirs, messages, contacts, groupes, etc

    Who is the next ??? Il est temps d’organiser des contre pouvoirs, de mettre en place de nouveaux systèmes de gouvernance, dès maintenant.

     

    René Duringer

    Trend-Spotter

    www.smartfutur.fr

     

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    1 - L'inadaptation des organisations limite la compétitivité des entreprises

    La contagion de l'informatisation désormais galope. Pourtant, beaucoup d'entreprises ne sont pas en mesure de défendre leur capacité à créer des richesses car elles ne disposent plus des bonnes organisations pour rester compétitives. On croyait, sans doute un peu naïvement, qu'il suffirait de diminuer le coût des équipements pour résoudre le problème prix/performance, seulement voilà on avait un peu vite oublié qu'il fallait rénover les organisations qui vont avec.[...]

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    2 - L'Entreprise virtuelle, modèle universel?

    Dans le Nord de l'Egypte, près des sources du Nil, une légende court sur la création du monde. Dieu, après avoir créé le ciel, la lumière, la terre, la nature, les animaux et les hommes enfin, fatigué décida de se reposer. Il s'endormit. Plusieurs centaines d'années plus tard, il se réveilla et s'enquit de ce [...]

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    3 - Pour créer de la valeur l'Entreprise doit devenir plug and play !

    Les entreprises multiplient les partenariats. Ce faisant elles gagnent en efficacité et en flexibilité en créant des chaînes de valeurs originales globalement plus productives. Depuis 1992, les marges gagnées aux Etats-Unis l'ont été par l'alliance d'entreprises : c'est là que se trouvent les gisements de productivité promis par les investissements informatiques que tout le monde cherchait. [...]

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    4 - Les entreprises du futur : des chaînes d'organisation

    L'entreprise du futur sera une co-entreprise, mieux... elle sera une fédération d'entreprises, c'est-à-dire un ensemble composite regroupé dans une méta-organisation. Ce ne sont plus des petites, des moyennes ou des grandes entreprises; ce sont des réseaux plus ou moins étendus d'entreprises de tailles pouvant être très différentes qui s'associent entre elles afin de faire des [...]

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    5 - Les méta-entreprises ou grappes sont en majorité des PME.

    Le commerce international a triplé en quinze ans avec la multiplication des échanges de services, ce qui accentue la sensibilité extrême des marchés aux coûts de la main d'œuvre et de la fiscalité des entreprises. " Lorsqu'un Américain achète une Pontiac Le Mans de Général Motors, raconte Robert Reich, il prend part sans le vouloir à une [...]

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    6 - Les organisations coopératives, avenir des économies modernes

    A la fin des années 1980, au pays basque le gouvernement de Vitoria fait face à une industrie régionale sinistrée depuis la crise énergétique de 1978. La situation sociale était désastreuse : 30% de chômeurs en moyenne, 40% à Bilbao. Que faire pour redresser la situation? Le gouvernement régional fit appel à Michael Porter, professeur [...]

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    7 - Sous-traitant ou cotraitant ? Intégration ou partenariat ? Plutôt une logique d'écosystèmes

    Lors des fusions les incompatibilités des cultures et des tempéraments entre dirigeants et cadres d'entreprises font la réussite ou l'échec d'une équipe portée au pouvoir du nouvel ensemble. Pour contourner cette difficulté un peu partout des dirigeants inventent des co-entreprises afin de réussir les alliances les plus prometteuses. [...]

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    8 - Utiliser les nouveaux modèles d'organisations coopératives pour gagner en compétitivité

    La conception des produits et des services, avec beaucoup de valeur ajoutée, fait appel à des partenariats croissants entre entreprises pour gagner rapidement des marchés et diversifier rapidement des fabrications. Caractérisées par une forte interdépendance industrielle, économique et sociale, les entreprises modernes se constituent en communautés virtuelles professionnelles, où le brassage des idées, des valeurs [...]

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    9 - Globalisation : Entreprise virtuelle et division internationale du travail

    Le développement de l'économie a toujours coïncidé avec celui des inventions qui ont jalonné son histoire. La plupart du temps, il s'agit de nouvelles découvertes technologiques, telles que la machine a vapeur, l'électricité ou l'ordinateur. Plus rarement, ces inventions se produisent dans le domaine de l'organisation du travail lui-même comme j'ai pu le démontrer dans [...]

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    10 - Cartellisation et migrations fiscales dans les grappes coopératives

    Le rêve communautaire des coopératives ouvrières redevient une réalité pour cause de netéconomie. Cette approche  s'accorde bien avec la netéconomie qui se développe sur la base de partenariats et selon un mode coopératif plus ou moins intense, mais elle n'est pas sans inconvénients. Les réseaux d'organisations communautaires ou grappes peuvent être une cartellisation masquée des acteurs économiques. Elle qui ne manquera pas d'inquiéter si elle n'est encadrée à terme au plan au moins européen. Cette capacité nouvelle de faire circuler  le travail, le capital et les produits entre membres d'une même méta organisation est diversement appréciée. [...]