Chacun de nous peut observer des signaux émergents dans son propre de mode de vie ou dans son entourage. Petit échantillon...
- (up) le storytelling dépasse la réalité : le récit est de plus en plus dissocié et déconnecté du monde réel et des vrais gens
- (down) la culture générale disparait des cerveaux
- (up) l'infobésité sature
- (down) le temps de sommeil diminue
- (down) moins d'argent, le pouvoir d'achat est en berne
- (up) la précarité augmente
- (up) le temps immédiat est la norme, vers une culture urgentiste
- (up) l'obésité se banalise
- (up) la durée de vie (des humaines) augmente de façon sidérale
- (up) culture mainstream + adoption de diktats à la carte
- (up) le déséquilibre vie privée / vie perso...le fil du rasoir permanent (une problématique encore sans réponse)
- (down) le lien familial se désagrège
- (up) la pollution et la toxicité font partie de la vie quotidienne
- (up) la météo shuffle / loto désorganise nos vie
- (up) le choc « culture verticale » versus « culture horizontale »
- (up) le fracture riches / pauvres en hausse
- (down) le salariat... les entreprises se délestent des RH fixes. A chacun de construire son propre emploi sous la forme juridique qui lui convient
- (up) la radicalisation des rapports humains, intolérance, violence gratuite, conflits
- (up) l'anxiété face à un monde imprévisible, illisible, incertain
- (up) le besoin de fonctionnalité (versus plaisir)
- (down) la durée de vie des biens a chuté... une offre de biens non durable pour répondre aux besoins d'abaissement des coûts
- (up) le burning out, la souffrance et le stress sont devenus des composantes ordinaires de la vie professionnelle
- (up) la solitude et l'isolement en milieu urbain et rural (mais pas pour les mêmes raisons !)
- (down) la capacité d'attention et de mémorisation s'est rétractée : fragmentation neuronale en vue, vers le syndrome du poisson rouge
- (up) la dépersonnalisation dans les entreprises est en vogue
- (up) la junk food + prise de repas désocialisée
- (up) l'hyper connexion devient un mode de vie
- (up) la désynchronisation génération A versus génération Y
- (up) les réflexes reptiliens
- (up) les comportements paradoxaux et les attitudes reposant sur la compossibilité
- (up) les besoins de mère nature, de jardin, de plantes authentiques, d'outdoor
- (down) la surface des appartements et maisons se contracte (pour des raisons économiques)
- (up) le bonheur devient un objet de quête
- (up) les stratégies d'achat des particuliers se professionnalisent...les particuliers deviennent des cost killers, des négociateurs ou des agents d'influence
- (up) les addictions pour la « spiritualité » sous toutes ses formes, y compris sous ses formes dérivées (new age, chamanisme, sectes, médecines mystiques, courants archaïques ou païens, mouvements moralisateurs, etc)
- (down) les illusions dans l'entreprise... après les salariés jetables à partir de 45 ans, les jeunes cherchant désespérément un premier boulot, les digital natives incompris avec leur culture spécifique, l'armée des salariés mis au rebut sur une simple logique financière, etc
Source : René Duringer, www.observatoiredestendances.com , juin 2010