2007, une perte de repères et une quête de sens ? Nous vivons une époque paradoxale où nous bénéficions d’une abondance d’informations et pour autant, la désorientation semble un mal répandu avec la sensation d’avoir un cerveau fragmenté. Cette perte de repère et de sens pourrait être attribuée par 4 sources :
ý Temps instantané / Chacun a constaté un phénomène d’accélération : vitesse de propagation des informations, rapidité des changements, cycles économiques de plus en plus courts, multiplication des communications et sollicitations reçues. Accroissement des contacts et surtout exigence d’une réactivité immédiate. Mobilité géographique accrue. Le temps s’est raccourci pour en devenir inhumain.
ý Incertitude / Augmentation de la complexité et de l’incertitude liée au fait que nous vivons dans un monde polycentrique où nous sommes incapables d’anticiper les réactions en chaîne.
ý Mutations / Déploiement de l’économie numérique, aléas climatiques, exigences de transversalité dans les entreprises, déclin des systèmes institutionnels remplacés par d’autres systèmes de régulation, etc Les nouveautés doivent cohabiter avec d’anciens systèmes. L’économie numérique avec la version traditionnelle, la gestion transversale avec la version verticale, etc La civilisation du ET, et non plus celle du OU.
ý Géographie / La mondialisation et l’ère technologique nous incite à une mobilité incessante qui tend parfois à nous déraciner. Paradoxe d’un monde où plus la mondialisation se développe et plus on constate des replis identitaires, car il faut savoir naviguer dans un monde sans couture tout en conservant son identité qui tient au final beaucoup à un terroir !
Nous sommes à la fin d’une ère industrielle et nous entamons un cycle de croissance qualitative où l’humain sera au centre. un nouveau type de croissance qualitative reposant sur l’innovation, le savoir, le maillage des idées, la prise en compte des indidualités et projets de vie de chacun, le capital humain, la créativité, la culture. Les nouveaux fondamentaux c'est la quête du sens et de valeur, l'innovation plus humaine & transversale, l’intelligence collective des réseaux sociaux, l’économie des singularités, la priorité à l’immatériel, la valorisation de l’intuition, des valeurs féminines et de la bienveillance. Cette période d’ « entre deux » est par nature inconfortable car elle exige de chacun de nous plus de changement individuel. Avant de faire la prospective d’un cabinet, d’une entreprise ou d’une nation, la priorité est la prospective individuelle.
La solution : savoir manier les paradoxes, intégrer une culture réseau, savoir prendre du recul notamment grâce à la culture G, être assez véloce/intuitif pour trancher immédiatement, s’ouvrir aux autres, à d’autres univers, avoir un bon quotient émotionnel & empathique, être vigilant aux signaux faibles de notre environnement, sans perdre de vue le sens de l’humour (et sa capacité à l’autodérision).
C’est justement l’objet de SmartFutur d’identifier quelques pistes pour aider à la compréhension du monde, pour mieux l’anticiper. CQFD