Le commerce traditionnel est challengé par la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs, l’e-commerce et les nouveaux modes de vie. Face à ces enjeux, la distribution teste régulièrement des nouveaux concepts/formats. Mais en 2013, le consommateur n’est plus un objet… De nombreuses enseignes ont déjà subi les effets d’une inertie dans la réinvention de leurs magasins, mais aussi de leur manque d’écoute. En 2013, les consommateurs ont pris le maquis avec des stratégies d’achats, en gérant en pleine conscience des choix, en arbitrant, en recherchant les meilleurs deals comme un pro. Le consommateur est donc lucide et décomplexé. Il surfe sur les possibilités d’achats groupés, les soldes, les circuits courts, le commerce solidaire, les offres low cost, le monde coopératif, les déstockages…en fonction de son panier. Il traque les opportunités aussi bien en boutique, sur un site web devant son ordi ou bien sur sa tablette ou son mobile. En fonction de sa stratégie, il se façonne une stratégie d’achat spécifique. Aussi face à des lieux de commerce de plus en plus standardisés, clonés, normés…on peut se demander si cela correspond au commerce du futur et si l’expérience globale proposée actuellement satisfait le consommateur. Le commerce du futur, c’est aussi une certaine vision de la ville de demain et de son centre-ville…