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adaptation

  • Les nouvelles idées : le moteur des entrepreneurs !

    Nous vivons une économie avec une « sur-offre »  généralisée et un pouvoir d’achat réduit (aussi bien côté ménages que du côté entreprises). Dans ce contexte il faut avoir un système de veille permanent pour avoir une idée d’avance et cultiver la différenciation par des innovations régulières en fonction de l’air du temps, des évolutions des modes de vie, etc Cette démarche de différentiation vise aussi bien le produit ou le service lui-même que la façon dont on communique autour afin d’attirer l’attention. Ainsi, une marque faisant le choix d’une absence des médias sociaux, court le risque de fonctionner en vase clos avec une clientèle qui ne se renouvelle pas.

     

    Deux hubs dédiés aux entrepreneurs cherchant de nouvelles idées de business peuvent se ressourcer sur les médias sociaux :

    Sur Facebook : Groupe Secteurs Porteurs | Idées de business | Marchés du futur https://www.facebook.com/groups/476625689063754/

    Sur Linkedin : Hub « Secteurs porteurs et idées de Business »  (un sous-groupe de Observatoire des Tendances)

    http://www.linkedin.com/groups?gid=4760130&trk=myg_ugrp_ovr

     

    couv chasseur de tendances.jpgL’outil indispensable du créateur d’entreprise ou de l’entrepreneur souhaitant accéder à une méthode pour être à l’affut de l’air du temps et anticiper les tendances pour leur business : PETIT GUIDE DE L’APPRENTI CHASSEUR DE TENDANCES

    Comment devenir chasseur de tendances ? Comment développer une capacité d’anticipation en exploitant les signaux faibles autour de soi ? S’il n’y a pas de formation en ce domaine, pour autant c’est un métier qui utilise des process de travail, même s’ils ne sont pas toujours formalisés. C’est l’objet de cet ouvrage qui dévoile 24 façons d’observer le monde. C’est un outil méthodologique pour vous guider dans la recherche d’informations pertinentes. Ensuite c’est la pratique quotidienne qui vous permettra d’acquérir un savoir-faire et affiner votre flair. Même si c’est un métier magique et passionnant pour autant il repose sur l’hyper labeur et une implication illimitée avant de devenir un capteur de tendances, tendançologue, cool hunter, éclaireur, trend forecaster ou trend spotter. C’est à force d’observer, encore et encore, que vous pourrez cultiver un regard à 361° sur le monde, développer vos intuitions et trouver votre propre style en tant que chasseur de tendances. Bonne crypto chasse !

    http://www.lulu.com/shop/ren%C3%A9-duringer/petit-guide-de-lapprenti-chasseur-de-tendances/paperback/product-20658528.html

     

     

     

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  • La vision engagée et positive de Philippe Cahen

    133.03.jpgJe vous propose la réflexion suivante : Fin de l’automobile + fin de l’hypermarché = fin de la société de consommation Le raccourci est brutal, mais par où que l’on prenne cette équation, on retombe sur la même conclusion. 1. Il y a plus de 40 ans … Il y a plus de 40 ans, en 1963, Carrefour ouvrait son premier hypermarché à Sainte-Geneviève-des-Bois. 2500m² de surface de vente avec parking. Parking ! Oui ! Et c’était bien là l’une des innovations les plus fortes : prendre sa voiture pour faire ses achats, prendre un chariot à roulettes pour circuler dans le magasin et ainsi acheter plus et remplir le coffre de sa voiture et ne pas rentrer chez soi avec ses courses à bout de bras … L’automobile a été un accélérateur de l’hypermarché et le développement de l’hypermarché a consacré la voiture comme signal de la consommation. Distribution de masse pour une consommation de masse pour une circulation de masse. Ce schéma vaut jusqu’aujourd’hui. 2. Il y a plus de 40 jours … Ce délai est bien sûr arbitraire, mais que vient-il de se passer ces dernières semaines ? Pour l’automobile, c’est l’aveu d’une fin d’époque. Les ventes s’effondrent par inadaptation des produits en vente par rapport aux besoins des utilisateurs. Ne parlons pas du Japon où l’automobile est passée de mode, de la Suisse où ne plus avoir de voiture devient une règle de vie pour plus de 20% des habitants. Aux Etats-Unis, le Sénat a refusé – avant d’avoir été contredit par l’Administration - de sauver les Big Three – General Motors, Ford, Chrysler – d’insuffler des milliards de dollars dans une industrie qui fabrique des produits dont les consommateurs ne veulent plus. En France, le bonus-malus et la prime à la casse sauvent la fabrication de petites voitures de Peugeot, Renault et Citroën en Europe de l’Est et en Turquie (ces états devraient nous remercier !) mais pas les ventes – et donc la fabrication - de voitures moyennes fabriquées en France, alors l’Etat met l’industrie automobile sous perfusion. La baisse momentanée du pétrole et ces perfusions ne font que retarder ce qui est la fin de l’automobile fonctionnant à énergie fossile. Pour l’hypermarché, c’est aussi la fin d’une époque. Plus le temps passe, et plus les hyper français augmentent leur chiffre d’affaires en diminuant leur résultat d’exploitation. La distribution de masse ne satisfait pas une consommation individualisée, le foyer de 3.3 personnes consomme moins qu’un foyer de 2.3 personne, la concurrence s’est spécialisée dans chaque métier pour répondre à un consommateur de plus en plus exigeant. La LME, en réduisant les délais de paiement, va porter le coup de grâce à des acteurs économiques qui vivent de placement d’argent et non pas de leur métier de vendeur. Les rotations des hypermarchés sont deux à quatre fois plus lentes que celles de Tesco en Angleterre. L’hyper est une machine lourde sans souplesse qui devrait accepter de baisser son chiffre d’affaires en diminuant ses références pour relancer la machine au risque d’aller dans le mur … D’ailleurs, Carrefour a osé le premier de parler de diminuer certains hypermarchés de 6000 m² au moins ! Auchan et Cora le préparent-ils en toute discrétion ? Les hypermarchés n peuvent pas demander d’aides de l’Etat : ils n’auront pas de perfusion ! A eux d’être leur propre chirurgien … et vite. 3. Donc curieusement … Donc curieusement, la fin de l’automobile correspond à la fin de l’hypermarché. La fin de la voiture de masse correspond à la fin de la consommation de masse. En raccourci brutal, c’est la fin de la société de consommation. La prospective donnait encore 10 ou 15 ans de réflexions. Eh bien non ! Il faut faire vite. Car ce raccourci n’est pas si brutal qu’il en a l’air : la consommation de pétrole baisse, le pouvoir d’achat baisse et le consommateur doit vivre aussi bien avec moins de revenus, l’automobile et l’hypermarché ne sont plus au centre des passions des consommateurs mais au centre des contraintes, les déchets ménagers baissent montrant un intérêt des consommateur pour « le développement durable », le moins consommer, etc. Nous entrons dans la troisième révolution énergétique : La première révolution énergétique fut la traction animale. Le harnais est apparu au XIème siècle et a solutionné nos principales crises alimentaires européennes. La seconde révolution énergétique fut la machine à vapeur au XVIIIème siècle, à énergie fossile, dont nous savons aujourd’hui qu’elle touche à sa fin par manque d’énergie fossile et par pollution par cette même énergie fossile. La troisième révolution énergétique est en marche : seule l’énergie durable – éolien, solaire, mouvement des eaux – peut sauver le Monde (en fait la présence de l’Homme sur Terre ...). Et comme cette production sera moindre que celle d’énergie fossile, il faudra économise l’énergie. 4. Alors qu’attendre de la crise actuelle … Alors qu’attendre de la crise actuelle ? Une crise est une formidable période de créativité. De la dernière, 1991-1993, est née la plus formidable machine à cash d’aujourd’hui, Google, qui en 10 ans à peine est devenue l’une des société les plus créative du monde qui a distancé tous ses prédécesseurs des NTIC, des nouvelles technologies de l’information. En ce moment, le Google de demain est en cours de gestation dans de multiples domaines. C’est peut-être celui qui remplacera l’automobile, ou celui qui remplacera l’hypermarché. Et comme Google, il ne viendra ni de l’automobile, ni de l’hypermarché, ou plutôt, il se développera dans une culture différente de l’automobile ou de l’hypermarché. Car dans le fond, quel est le métier de Google ? : faciliter la vie sur la toile. Je laisse aux fabricants de voitures, aux « fabricants » d’hypermarchés, le soin de se mettre en position de se définir et non pas en position de survivre. Il est loin le temps où la prospective laissait 15 à 30 années devant soit pour l’industrie automobile et la distribution alimentaire. C’était dans les années 90. La distribution a été protégée par les lois Galland et Raffarin, l’automobile par un pétrole peu cher. Le réveil est aujourd’hui brutal. Et Louis Schweitzer peut se réjoui d’avoir imposé la Logan, et les hyper peuvent regretter de ne pas avoir compris les hard-discounters Aldi et Lidl … Car nous en sommes bien là : le temps de survivre est passé, nous en sommes au temps de se définir … ou disparaître comme ont disparu le maréchal-ferrant et les épiciers en blouse grise … Philippe Cahen Conseil en prospective"

  • 2009, le retour de la géopolitique !!!

    052.07.jpgLes 5 prochaines années, seront marquées par le retour de la géopolitique, le retour des Etats comme grands régulateurs du monde (voir le système financier quasi sous tutelle dans chaque pays depuis nov 2008) et un niveau élevé de tensions aux frontières. Aussi, toute prospective au niveau d'un secteur d'activité ou d'une entreprise, devra intégrer cette dimension géopolitique (et donc la diplomatie), avec le jeu des plaques tectoniques des forces en présence au plan planétaire. Chaque pays, adoptera une stratégie de type reptilienne pour protéger les intérêts de ses ressortissants, face à des situations de crise, rareté, survie.

    Parmi les sujets géoéconomiques qui pourraient avoir un impact sur la stratégie des entreprises...

    - Energie

    - Alimentation

    - Eau

    - Argent

    - Architectures des noeuds de transports

    - Autres ressources naturelles

    D'autres enjeux seront également à gérer par chaque pays ou bloc géoéconomique (un bloc peut être un ensemble de pays ou un ensemble de régions selon la thématique), suite au déréglement climatique avec les migrations qui en résulteront. Sans que cela soit un ralentissement de la mondialisation, il faudra peut être reconsidérer les mécanismes actuels de mobilité, de localisation et de fluidité, notamment selon les solutions adoptées pour remplacer les énergies traditionnelles. A suivre...