Comme dans tous les secteurs d’activité, où il y a souvent un consensus de place entre les acteurs principaux pour rien ne bouge (l’idée c’est de faire tenir le modèle économique, tant que cela roule). Les offres ont été conçues à une certaine époque, pour un certain public ayant un certain mode de vie, une façon de penser, des systèmes de valeur, mais aujourd’hui il est temps d’initier de la disruption, d’innover. On ne tient pas compte des nouveaux modes de vie, des nouveaux clients, de l’évolution de la société. Aujourd’hui, le phénomène de la décroissance, du ralentissement, avec de nouvelles valeurs est en train d’occuper le terrain. La crise nous oblige à repenser notre stratégie d’achat, devenir radin, penser durable (pas développement durable, mais qui dure). L’auto consommation ou la consommation alternative se développe, même si c’est encore un épiphénomène (cela peut être idéologique comme pour les tribus de décroissants/compacters ou par nécessité…). La crise cela a été aussi le retour aux racines, a ce qui rassure, aux traditions, au cocon.
Nous sommes dans une société mosaïque, avec un mille feuilles générationnel et nous sommes entrés dans une période turbulence en continu. Il y a de plus en plus de familles monoparentales, les digital natives vont débarquer, une génération précaire existe, le vieillissement est certain (mais qui sait comment on doit adapter les produits à cette cible), les flux migratoires vont continuer, l’économie de proximité commence à faire son chemin, etc La plupart des données qui vont impacter nos modes de vie, sont a peu près identifiées.
Aujourd’hui la difficulté, c’est d’avoir le courage d’initier un changement dans un secteur d’activité, être à « contre courant » (cad en s’éloignant du troupeau) en lançant des innovations. Et si les business anti crise, ce n’était qu’écouter le client avec respect et authenticité, mais avec un brin d’originalité ?