Les facteurs clés de succès d’une entreprise…
Les nouveaux performers sont arrivés [cad dirigeant de demain]
LE PITCH : les nouveaux performers sont des entrepreneurs glocaux (éco_techno_sociaux & visionnaires !!)
La réussite d’une entreprise petite ou grande repose de plus en plus dans la capacité de son dirigeant à anticiper, à faire évoluer rapidement sa stratégie, à prendre des risques en innovant en permanence, à avoir une vision claire de son secteur d’activité. C’est la qualité intrinsèque du dirigeant en tant qu’être humain qui prime le plus dans le succès d’une entreprise. Cela est d’autant plus vrai qu’aujourd’hui nous traversons une phase d’incertitude économique impliquant à tout moment des changements de cap. Il faut des arbitrages rapides sur les lignes de produits à développer ou à abandonner, des arbitrages pour optimiser des moyens de production [par exemple : délocalisation, externalisation, off shore, centres de coûts partagés, crowdsourcing…], investissements dans des innovations, redéploiement de son périmètre, etc Dans un contexte de guerre économique, les prises de décision ne peuvent revenir qu’à un seul homme qui doit avoir en permanence l’information stratégique [clignotants sur son activité et signaux faibles de son environnement] disponible. L’information vitale sur tous les dossiers sensibles doit même faire l’objet de la plus grande protection.
Pour autant, ce leadership, cette capacité à gérer de façon volontariste une performance économique de l’entreprise n’est pas suffisante. Au-delà d’une appétence pour la stratégie, l’entrepreneur doit incarner des valeurs et donner du sens à son entreprise. Développement durable, responsabilité sociale des entreprises, investissements socialement responsable, commerce équitable tous ces thèmes font partie intégrante de notre société et ont dépassé le stade d’élucubrations de thinks tank. Ce ne sont plus des thèmes isolés que l’on traite de façon virtuelle dans un séminaire pour cadres de haut niveau, mais c’est une attente majeure de notre société. Aujourd’hui le développement durable [par exemple] est tout à fait compatible avec les modèles économiques : on fait des produits éthiques rentables !!! Cela n’est pas relégué au rang d’humanitaire à fond perdu.
L’entreprise est insérée dans la cité et dans l’évolution du monde, et il est inconcevable aujourd’hui de ne pas incarner au minimum des valeurs fondamentales, aussi bien dans sa communication interne qu’externe. Dans une société en perte de repères et désenchantée, les salariés d’une entreprise aussi bien que les consommateurs attendent un message différent.
Un entrepreneur ne peut se contenter d’être un simple patron. Il doit être habité par des convictions, une vision, une passion. Sa responsabilité est donc aussi bien de faire de l’argent que d’apporter du sens, à être lui-même un ambassadeur de projets qu’il défend au sein de son entreprise. On est donc loin d’une vision scolaire de la fonction de management où tout peut être résolu par quelques méthodes ou techniques de haut niveau. L’entreprise citoyenne new look est arrivée.
L’humain cela ne se paramètre pas, tout au plus cela s’accompagne ! Le dirigeant moderne qui conduit durablement son entreprise vers le succès doit donc incarner des valeurs et les communiquer le plus possible auprès de son environnement [médias, salariés, agences de notation, clients, etc]. Tout cela est certes paradoxal de se dire que le succès d’une entreprise avec son armada de moyens technologiques, techniques et humains dépend principalement de la qualité de son dirigeant au 21éme siècle. Cela nous ramène au proverbe chinois qui nous rappelle que le poisson pourrit par la tête… ce qui semble toujours d’actualité dans un monde high tech !!! Donc la première nécessité est donc qu’un entrepreneur soit exemplaire et que ses actes personnels soient en harmonie avec son discours car notre civilisation où tout se sait en temps réel, les dissonances sont sanctionnées immédiatement.