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prospective territoriale

  • Les Vosges à l'Horizon 2020

    4 scénarios pour une prospective territoriale...

    PREMIER SCÉNARIO: LES VOSGES ENTRENT DANS UN DOUX DÉCLIN
    Dans ce scénario, au fil de l’eau, les Vosges subissent un affaiblissement progressif …


    Economie et emploi: un tissu économique qui peine à faire face aux mutations et délocalisations

    • une industrie traditionnelle qui décline peu à peu
    • des filières qui n’arrivent pas à évoluer vers la haute valeur ajoutée et à générer des emplois nouveaux et qualifiés (filière bois par exemple)
    • une filière touristique qui ne parvient pas à s’adapter aux évolutions de la clientèle
    • une économie vosgienne qui globalement perd plus d’emplois qu’elle n’en génère

    Population: une départ des habitants les plus qualifiés
    • les plus qualifiés et les jeunes quittent les Vosges pour pouvoir trouver un emploi
    • le vieillissement de la population devient un problème faute de moyens et de personnel qualifié pour accompagner les aînés
    • une montée de la précarité s’affirme du fait du contexte économique dégradé

    Le Territoire: de rares espaces connaissent encore une dynamique positive
    • la population et les activités économiques s’agglomèrent autour du sillon de la Moselle qui reste le seul espace conservant une dynamique
    • la majorité des autres territoires connaissent un véritable déclin
    • le département tend à se replier sur lui-même : il subit l’influence de ses voisins sans en profiter et son image se dégrade
    • les pouvoirs publics ne disposent plus des moyens nécessaires pour inverser la situation

    DEUXIÈME SCÉNARIO: LES VOSGES FONT CORPS AVEC LA LORRAINE DU SUD ET REVIVENT GRÂCE À LA POPULATION
    Dans ce scénario volontariste, les Vosges misent sur leur cadre de vie pour attirer de nouveaux habitants et développer économiquement le secteur des services.

    Economie et emploi: les services, une nouvelle locomotive de l’économie
    • le département s’ancre dans le grand espace économique nancéien pour dynamiser l’emploi
    • le secteur des services de proximité et des biens de consommation est développé et génère de nouveaux emplois qualifiés (commerce, artisanat, services de proximité…)
    • une offre de formation pour des métiers qualifiés est mise en place localement (services, environnement, logistique, social)
    • l’emploi féminin se développe

    Population: un renouveau démographique
    • le déclin démographique est enrayé par la réduction des départs des habitants et l’arrivée de nouvelles populations notamment de jeunes ménages
    • le vieillissement de la population est maîtrisé par un accompagnement adéquat des aînés

    Le Territoire: la qualité de vie : moteur essentiel de la dynamique du département
    • des politiques publiques misent sur les services à la population, le cadre de vie, le logement, un réseau de communication performant
    • des chefs-lieux proposent une vie culturelle et sportive riche et diversifiée
    • une image des Vosges attractive et dynamique favorise le tourisme, l’installation de nouveaux habitants et rend leur fierté aux habitants.

    TROISIÈME SCÉNARIO: LES VOSGES SORTENT DE LA CRISE DÉMOGRAPHIQUE GRÂCE À DE NOUVEAUX PÔLES FORTS DE DÉVELOPPEMENT
    Dans ce scénario volontariste, les Vosges s’appuient sur le développement de filières/pôles économiques forts pour régénérer la dynamique.

     

    Economie et emploi: des filières d’excellence, piliers de l’économie
    • le développement économique s’appuie sur 6 pôles à haute valeur ajoutée économique: la logistique (avec Damblain), la filière bois, le pôle fibres naturelles, le pôle mondial de l’eau, le tourisme et la santé
    • les Vosges affichent une nouvelle identité de savoir-faire, liée à la formation, la
    recherche et l’innovation dans ces domaines
    • le tissu économique s’enrichit de ces nouvelles activités qui atténuent l’impact de la crise de l’industrie traditionnelle
    Population: une démographie stimulée par le dynamisme économique
    • la « relance » économique permet un regain démographique du département
    • le maintien et l’installation de jeunes qualifiés dans les Vosges sont facilités par les nouveaux pôles et la mise en place d’un nouveau réseau d’universitaires et d’écoles supérieures

    Le Territoire: un développement qui reste contrasté
    • des politiques publiques misent sur la facilitation des déplacements des hommes, des biens et des informations et aussi sur un environnement attractif pour accueillir des actifs hautement qualifiés
    • mais des territoires restent encore en marge de la dynamique de ces nouveaux pôles économiques

    QUATRIÈME SCÉNARIO: LES VOSGES FONT PROFITER L’ENSEMBLE DE SES TERRITOIRES D’UN RENOUVEAU « SUR MESURE »
    Dans ce scénario, très volontariste, les Vosges entrainent l’ensemble des territoires dans la dynamique décrite dans les 2 scénarios précédents.

    Economie et emploi: une dynamique économique partagée
    • la dynamique organisée autour des pôles de développement est prolongée par un développement économique des autres espaces axé sur leurs potentiels et leurs atouts (tourisme, services, innovation…)
    • l’activité économique et les emplois sont maintenus, voire se développent dans les espaces à revitaliser
    • des dispositifs de formation repensés permettent d’intégrer les jeunes à la dynamique

    Population: vers une embellie démographique générale
    • le déclin démographique est maîtrisé notamment dans les secteurs ruraux où celui-ci était fort
    • le cadre de vie, l’offre économique attirent de nouvelles populations

    Le Territoire: un développement mobilisateur et équilibré
    • l’ensemble des politiques publiques favorise l’articulation et la solidarité entre les territoires et garantit la qualité du niveau de service offert aux habitants d’un territoire à un autre
    • les Vosges deviennent un véritable « laboratoire d’intégration des territoires » en s’appuyant sur leur cohésion et une identité rénovée.

    http://www.vosges.fr/horizon2020/4scenarios.asp

  • Ma Ville en 2030 !!!

    Dans le cadre des Rencontres de l’innovation publique (INOP), organisées à Nantes les 23 et 24 septembre 2008, l’équipe de la 27e Région s’est amusée à imaginer à quoi pourrait ressembler une commune de 5 à 10 000 habitants, vue par sa collectivité : organisation communale, services administratifs, bâtiments publiques, vie des citoyens. Ce travail s’est appuyé sur l’analyse de divers documents : le travail de prospective « Impact des technologies sur le territoire » réalisé par la Fing pour la Diact en 2008, le programme Villes 2.0 conduit par Thierry Marcou et Fabien Eychenne à la Fing, le rapport du Sénat « le nouvelle espace rural français », les actes du colloque « l’élu local au cœur de la décentralisation (tous deux disponibles sur www.senat.fr), l’ouvrage « la fin des maires » de Luc Gwiazdzinski et Gilles Rabon, « Fantassins de la République » de Vincent Drouin, des entretiens avec Jacques-François Marchandise (Fing), Jacky Denieul (IAAT), Vincent Drouin.

     

    http://www.la27eregion.fr/Ma-collectivite-en-2030

  • La prospective des Pays de la Loire

    Etude prospective Démographie et Déplacements : Pays de la Loire 2025

    (JPEG)La DRE Pays de la Loire a conduit en 2007 une réflexion sur l’évolution des déplacements de personnes au niveau infra-régional. Ce travail a été réalisé avec l’appui du bureau d’études RCT et du CETE de l’Ouest et la participation d’un groupe d’experts.

    A partir de l’analyse du fonctionnement actuel du territoire régional, des scénarios socio-économique du Conseil Général des Ponts et Chaussées réalisés au niveau national, et sur la base des projections démographiqes OMPHALE de l’INSEE, ont été élaborés différents scénarios d’évolution régionalisés.

    L’objectif de cette réflexion (qui au demeurant reconnaît ses limites) était de donner aux acteurs de la région une visibilité du système de déplacement auquel nous serons confrontés dans 20 ans.

    http://www.pays-de-la-loire.equipement.gouv.fr/article.php3?id_article=200&var_recherche=prospective

     

    Étude prospective sur les besoins en logements à 20 ans par territoire dans les Pays de la Loire - oct 2007

    Le service logement et construction de la DRE des Pays de la Loire a engagé en 2006 une étude prospective sur les besoins en construction neuve de résidences principales qui a abouti en octobre 2007 à une estimation quantitative des besoins par territoire et à leur répartition par statut d’occupation (parc locatif social, parc locatif privé et propriété occupante).

    Cette démarche s’est appuyée sur un diagnostic des marchés de l’habitat et des dynamiques territoriales à partir d’un découpage de la région en 21 territoires d’étude. Par ailleurs, dans le cadre du groupe de travail mis en place, elle a donné lieu à la définition de cinq scénarios globaux exploratoires qui ont permis de déterminer le scénario du souhaitable.

    Le scénario retenu est celui d’une croissance régulée qui vise à limiter le processus de l’étalement urbain. En terme de croissance démographique, il correspond à une croissance forte pour la Loire-Atlantique et la Vendée ainsi que la Communauté d’agglomération d’Angers, qui constituent les territoires les plus attractifs, et à une croissance plus douce pour le reste du territoire régional.

    Sur la base de ce scénario, les besoins en construction neuve de résidences principales ont été estimés à 26 350 par an à l’horizon 2015 compte tenu de la croissance projetée du nombre de ménages et d’hypothèses relatives au devenir et à l’utilisation du parc. Il a été ensuite fixé un nombre de logements locatifs sociaux à produire équivalent à 20% des besoins globaux.

    Cet objectif de production de logement locatifs sociaux vise à augmenter le poids du parc locatif dans le parc de logements actuellement insuffisant. Sa répartition par territoire s’est faite par l’intermédiaire d’un indicateur synthétique qui a permis de positionner les territoires les uns par rapport aux autres au regard de leur besoins en logements.

    http://www.pays-de-la-loire.equipement.gouv.fr/article.php3?id_article=199&var_recherche=prospective

     

  • Comment nourrir 9 milliards d'habitants en 2050 ?

    Le CESR (Conseil économique et social régional) pose la Question...

    Comment nourrir 9 milliards d'habitants en 2050 ?

    http://www.rhonealpes.fr/52-le-cesr.htm

    Il y a 75 millions de bouches supplémentaires à nourrir chaque année, tout en conciliant les usages non alimentaires : l'eau, les paysages, la biodiversité. Dans ces conditions, pourra-t-on relever le défi de nourrir 9 milliards d'habitants de façon durable en 2050 ?

    A cette question sur l'avenir du système agricole et alimentaire mondial, Marion Guillou, présidente de l'INRA et invitée, mardi 4 novembre, de la 4e rencontre de la Prospective du CESR, répond résolument « oui ».

    Mais, ajoute-t-elle, « il faudra produire plus, différemment, autre chose ». S'il est clair que les nouveaux défis du XXIe siècle interpellent la recherche agronomique, la conférencière a convaincu son auditoire de la nécessité d'ambitions réfléchies et travaillées à l'échelle mondiale.

  • Le Conseil économique et social imagine cinq scénarios pour préparer Rhône-Alpes en 2025 (Par Michel DEPROST)

    Que sera notre région en 2025 ? Le Conseil économique et social de Rhône-Alpes a imaginé cinq scénariios de prospective pour préparer les orientations futures de la politique régionale.

    Le Conseil économique et social régional ( CESR) a examiné ce mardi un rapport sur des études prospectives portant sur la Région en 2025. La démarche s'inscrit dans le projet Rhone-Alpes 21, lancé par le Conseil régional. L'exercice n'est pas une tentative de prédiction a prévenu Bruno Lacroix, président du Conseil économique. Le but est d'imaginer ce que pourrait être l'évolution de la Région, pour mettre en œuvre les leviers capables d'orienter l'évolution.

    Bernard Pouyet, vice-président a présenté les cinq scénarios imaginés qui ont permis l'ouverture d'un débat sans vote.

    Le premier scénario «  cap sur l'intelligence et la cohésion » imagine une région équilibrée. En 2025, la Région pourrait connaître un épanouissement de l'économie de la connaissance et une grande cohésion sociale. " C'est un scénario qui fonctionne dans une Europe qui régule,et si les acteurs travaillent ensemble, si on sait conjuguer excellence économique et cohérence sociale » explique Bernard Pouyet.

    Le scénario numéro deux a été intitulé «  Chacun pour soi » » Ce scénario imagine qu'on ne peut pas tout faire, et que des choix sont réalisés. Cette situation est le résultat d'une décentralisation qui n'évolue guère, dans un contexte où la réforme des finances locales se fait attendre. La Région elle-même peine à réguler le fonctionnement de la société et de l'économie. Certains secteurs se portent bien, mais la gouvernance régionale fait défaut et elle est incapable de mettre en place une cohérence régionale. Des inégalités de territoires et sociales se sont développées.

     

    Le spectre de décrochage réaliste

    Le troisième scénario, a été intitulé le «  spectre du décrochage » " Nous sommes dans un décrochement, et c'est Rhône-Alpes toute entière qui décroche. Rhône-Alpes subit un déclassement dans l'industrie, même dans l'industrie traditionnelle et dans la recherche et la formation. La société est dans une société où la gestion de la crise se traduit par des services aux personnes" résume Bernard Pouyet. La réforme des finances locales n'est pas au rendez-vous et on assiste même à un risque de bureaucratisation de l'action régionale, sans résultat. «Les acteurs se démènent individuellement mais échouent collectivement dans leur action » explique Bernard Pouyet

     

    Un secteur leader

    Le quatrième scénario est plus intermédiaire. Il repose sur le pari  en faveur d'un  secteur leader ». Le scénario suppose que la Région, dans la compétition mondiale a choisi de miser sur quelques secteurs seulement, au croisement des nanotechnologies et des biotechnologies. La Région a les moyens d'imposer des choix technologiques et économiques, et elle a mené une politique forte d' aménagement du territoire en concentrant bien des activités dans les trois principales agglomérations. Les services publics y sont aussi concentrés, mais bien des territoires se trouvent en recul pour ne pas dire abandonnés ». La région est forte sur le plan économique, mais rien n'est réalisé pour lutter contre la précarité.

     

    "Individu souverain"

    «  Le dernier scénario, nous l'avons intitulé "l'individu souverain" » explique Bernard Pouyet. Dans ce scénario, l'individu impose son point de vue. C'est l'individu NIMBY, ( Not in My Back Yard, "pas dans mon jardin") . Le souci de la proximité domine les préoccupations des habitants . Les élus sont sous la pression des citoyens et agissent sans réelle régulation régionale, voire même supra-communale. Ils accordent la priorité à l'amélioration du cadre de vie locale, avec le même degré d'exigence à l'égard des services publics dans les périphéries que dans les villes. Certains filières d'excellence se portent bien, comme les éco-énergies ou les éco matériaux mais d'autres secteurs se portent moins bien. «  Mais, prévient Bernard Pouyet, ce n'est pas un scénario de développement durable »

     

     

    La présentation de ces cinq scénarios a précédé une série de déclarations. Jean Vanoye, pour la CFDT, a plaidé pour le scénario numéro un. Bernard Blanc Brude, pour la CGT, a insisté sur la dimension environnementale des futurs défis, notant le caractère irréversible de certains effets du réchauffement. Gérard-Seigle Vatte, président de la Chambre régionale d'Agriculture, a insisté sur l'importance du maintien d'une production agricole, sur le rôle des biotechnologies, sur le besoin de recherche dans le domaine de la chimie à base de molécules végétales. M.Guérand, représentant du monde des entreprises, a mis en garde contre le refus de tout élitisme, de tout secteur de pointe. Les secteurs de pointe, a-t-il expliqué sont nécessaires pour rendre possible une redistribution de richesse.

    Le débat pour l'avenir de Rhône est donc de se situer dans un univers de forte concurrence économique, scientifique, technologique. La Région devra rester au meilleur niveau pour rester " dans la course", afin de pouvoir créer des richesses, sans risquer la marginalisation, pour pouvoir entraîner toute la population dans le développement.

    Les scénarios seront mis en ligne dans quelques jours sur le site du Conseil économique et social régional. A suivre !!!