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Les freelifers ne sont pas morts…

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Dans une période d’anxiété sociétale et une atmosphère inflammable, l’enchantement et le rêve semblent un peu en retrait… L’hactivisme pour donner du sens au monde se fait souvent dans son canapé et l’envie de renverser la table (dans le monde réel) est réservée qu’à certains audacieux.

En 2010, il y avait un courant intitulé « Freelifers » regroupant les adeptes de la décroissance, du slow, du léger, du vivre autrement. Entre temps la mondialisation, la libéralisation et la disruption, ont diffusé une petite ambiance anxiogène avec sûrement la peur de manquer face à de multiples incertitudes sur l’avenir. La déconsommation reste encore un vœu pieux actuellement et le matérialisme toujours une addiction. L’obsolescence programmée ne choque plus. Il faut un mental d’acier pour résister aux publicités permanentes dans les médias traditionnels, sur les réseaux sociaux ou votre boite mail.

Certes tout le monde a conscience qu’il faut adapter nos modes de vie pour tenir compte de la bombe climatique, de la pollution, de la junk food, de la nécessité de consommer local. C’est même un argument marketing pour vendre de nouveaux produits et services. Ceux qui le peuvent (financièrement) et le veulent, feront l’effort pour corriger certains aspects de leur vie quotidienne. Mais dans un monde où l’on court après le temps, où l’on cherche à optimiser son énergie, sa fatigue et son porte-monnaie, le défi est de taille.

Désencombrer sa vie, déconsommer, être minimaliste, ne pas chercher à posséder à tout prix, etc demande un changement de logiciel important qui ne se fait pas du jour au lendemain. Loin d’être une vie bohême ou baba cool, cela exige discipline, organisation consciente et créativité ! C’est accepter de sortir de ce que l’on ressentait du confort.

Si cette période incertaine est moins incitative pour devenir un freelifer, pour autant les bulles des trois prochaines années (notamment crise financière sévère) devraient stimuler l’intérêt de plus de gens pour cette nouvelle approche de la vie. Certains y trouveront des solutions concrètes pour vivre mieux avec moins. C’est aussi une façon de développer sa résilience et sûrement plus de sérénité quelles que soient les turbulences du moment ! Rassurez-vous, il ne s’agit pas de vivre isolé du monde et d’oublier la société de consommation, mais de faire preuve de plus de sobriété/frugalité/équilibre pour une vie plus qualitative.

Aussi parions que ce mouvement redevienne tendance, et entre temps il pourra s’enrichir des pratiques des pionniers depuis 2010 !

 

Pour plus d’infos sur l’étude 2010 sur le FreeLifers

https://fr.scribd.com/document/45163287/Les-Free-Lifers-Rene-Duringer-Dec2010-Free-Lifers

 

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