Alors que nous sommes rentrés dans une turbulence perpétuelle, la vie va peut être ressembler à la montre de Dali en train de fondre, elle va devenir liquide ou sinon ressembler à des œuvres d’art fractales (arts numériques, of course) ou reposant sur le chaos en continu ?
Dans cette nouvelle période, rien n’est acquis, toute prévision peut être remise en cause. Notre monde se métamorphose, mais sans avoir une trajectoire pour sa forme finale… Ce monde indéterminé, pas facile d’y circuler pour un manager ou un politique, habitué à façonné le réel, plutôt déstabilisant de fonctionner au gré du vent, dans un dispositif d’auto construction au fil de l’eau, avec un itinéraire non linéaire (oublions les courbes de régression linéaire pour prévoir)
Les frontières des entreprises se modifient entre dedans et dehors. L’intérêt de l’entreprise est plus que jamais imbriqué dans du sociétal, et vice et versa.
Dans ce contexte on peut se demandé si les forces qui vont faire bouger le monde seront les flux top down ou les bottom up. Soit le monde est gouverné traditionnellement par le sommet ou soit, cela vient de la foule d’initiatives, d’idées des individus (genre crowdsourcing). Peut être que cela sera une hybridation des systèmes, plutôt qu’un jeu de plaques tectoniques ? Peut être que la révolution sera de ne plus parler de Up (verticalité) ou de Down (horizontalité), mais de transversalité, d’une fluidité créative versus des comportements reptiliens reposant sur la domination, le pouvoir primaire ? Le nouvel éco système dans lequel nous allons vivre nos 20 prochaines années, va donc être co-généré par tous les acteurs. Certes, il y a l’inertie de l’humain qu’il faut prendre en compte pour se libérer du syndrome de Panurge, voir l’évolution des postures de digital natives qui vont peut être muter en une forme imprévisible (ils seront peut être des killers pas vraiment open minded, qui vivra verra…).