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Prospective et pauvreté, urgence d'une réflexion

De l'urgence de réfléchir sur la pauvreté dans une réflexion prospective !!!

8 PISTES POUR SE DOCUMENTER

Il semblerait que c'est notre civilisation qui a transformé la pauvreté en misère et/ou désespoir. Dans d'autres temps, d'autres lieux, la pauvreté n'était pas ce cancer qui ronge notre société de façon galopante. Maintenant, l'exclusion sociale se détermine par rapport à une incapacité à consommer. Il est donc important d'étudier le phénomène de la pauvreté, qui est loin d'être périphérique. Indirectement cela nous questionne sur notre course pour une croissance économique illimitée, qui serait notre seul sens de notre vie à tous et à toutes. Peut être à un moment donné, il faudra écouter les pauvres, le message qu'ils ont à nous délivrer (et bien sûr éviter de parler à leur place). C'est peut être pas glamour pour certains, mais pour autant c'est décisif pour notre avenir à tous.

 

Piste 1/ Rejoignez le groupe FACEBBOOK Dessinne moi la Pauvreté

http://www.facebook.com/group.php?gid=15734614990

 

 

Piste 2/ Ouvrage "Pourquoi êtes-vous pauvres?"

"Pourquoi êtes-vous pauvres?" Cette question, William T. Vollmann a pris l'initiative de la poser, de par le monde, à quelques-unes des ces innombrables victimes de la pauvreté dont l'anonymat des statistiques s'entend à rendre "invisible" l'existence singulière, dans l'intention d'entendre, de leur bouche, des réponses susceptibles de jeter, sur un fléau planétaire, un éclairage permettant d'en prendre la juste et pleine mesure.
Chez ceux qui sont nés dans la pauvreté comme chez ceux qu'elle a brutalement pris à son piège à un moment quelconque de leur existence - au Yémen comme en Thaïlande, en Bosnie comme au Mexique, et du Japon à la Russie, en passant par le Viêtnam, l'Afghanistan, la Chine, l'Irak, et des Philippines à la Colombie, sans oublier les Etats-Unis eux-mêmes-, la question a, dans son abrupte simplicité, suscité des réactions multiples en raison, notamment, de la manière dont l'appartenance culturelle régit, pour les individus réduit à la vivre dans leur chair, l'expérience d'une telle condition.
Soucieux de ne laisser aucun schéma préexistant confisquer la parole vive de ceux qu'il interroge (et photographie), émancipé de l'attitude commodément compassionnelle adoptée par des observateurs que les drames de la misère n'épouvantent ou n'émeuvent qu'"à distance", attentif aux détails qui pourraient échapper à un observateur trop pressé de formuler des conclusions définitives, l'écrivain brosse ici le portrait aussi inédit que subversif de la tragique communauté planétaire des pauvres.
En invitant le lecteur à un rencontre à ce point frontale et sans complaisance avec des individus auxquels il a à cœur de restituer leur nom et la dignité de leur différence, William T. Vollmann permet enfin d'ouvrir, sur une désespérance "donnée objective" de l'histoire collective, des yeux pour le moins dessillés.

http://www.actes-sud.fr/ficheisbn.php?isbn=9782742777679 

 

 

Piste 3 /Ouvrage The End of Poverty

http://www.amazon.com/gp/reader/1594200459/ref=sib_dp_pt#reader-link

 

 

Piste 4/ Enquête IPSOS 

Les Français et la pauvreté



25 septembre 2008 - Réalisée auprès de 1 002 Français âgés de 15 et plus, cette seconde vague du baromètre de la pauvreté montre que les Français craignent de plus en plus de voir leurs enfants tomber dans la pauvreté, notamment lorsqu’ils appartiennent aux catégories populaires. Situant le seuil de pauvreté au-dessus du seuil officiel, ils ne limitent la pauvreté à une dimension strictement « monétaire » mais y intègrent les difficultés d’accès aux normes de consommation en matière de culture, de loisirs ou de soins. Consacrant un volet aux problèmes de santé, cette vague révèle d’ailleurs que deux Français sur cinq ont déjà retardé ou renoncé à des soins à cause de leur coût. Plus largement, elle montre que les plus pauvres ont une vision plus négative de leur état de santé, sachant que près d’un sur deux a du 

http://www.ipsos.fr/CanalIpsos/articles/2635.asp?rubId=21

 

 

Piste 5 / Post d'Hernando de Soto

Parce qu'ils sont exclus de toute légalité, quatre milliards d'individus sont condamnés à la pauvreté. Pour l'économiste péruvien Hernando de Soto, les pays du Sud ne se développeront qu'au prix d'une révolution juridique. A l'heure de la crise financière, son plaidoyer est plus actuel que jamais.

Hernando de Soto : "Il faut faire fructifier la richesse des pauvres"

http://www.lemonde.fr/le-monde-2/article/2008/11/07/hernando-de-soto-il-faut-faire-fructifier-la-richesse-des-pauvres_1116254_1004868.html

 

 

Piste 6 / Investir dans les marchés pauvres : quels bénéfices ?

Avril 2008. Les travaux de recherche de Christian Seelos, Directeur de la plateforme de stratégie et développement durable de l’IESE Business School en Espagne, concernent la création de nouveaux marchés et du développement social dans un environnement de pauvreté extrême. Cette étude a obtenu la première place de la compétition annuelle d’essai organisée par l’International Finance Corporation (association membre de la Banque Mondiale) et du Financial Times.

 

L’essai intitulé « Stratégie corporative et création de marché dans un contexte de pauvreté extrême » a été élu parmi 750 travaux de recherche provenant de plus de 90 pays. L’auteur propose des modèles économiques pour les marchés pauvres et affirme que les stratégies ont un retour sur l’investissement pour les entreprises en même temps qu’ils favorisent la lutte contre la pauvreté et le développement économique des pays du sud.

 

La nouveauté du travail de recherche du professeur Seelos est d’expliquer comment réussir l’introduction de l’entreprise dans les marchés locaux. Il conseille dans cette perspective d’établir des alliances avec des organismes locaux qui sont déjà en train d’offrir un service à la société, de comprendre les objectifs stratégiques, culturels et la manière de faire des affaires du pays et de garantir que le business plan assure et améliore les salaires des employés.

 

Pour illustrer sa théorie, Seelos analyse deux exemples d’entreprises qui ont remporté le défi : le Graneen Phone, modèle qui a rapproché les populations les plus pauvres des téléphones portables, et le Waste Concern, projet de collecte des déchets ménagers maison par maison qui sont par la suite dirigés dans des centres communautaires de recyclage où ils sont transformés en engrais organique. Les deux modèles ont été réalisés au Bangladesh, Inde.

http://www.indicerh.net/tendancesRH/article.php?sid=315

 

 

Piste 7/ Economie de la pauvreté et économie de la misère

Louis Moreau de Bellaing

http://socio-anthropologie.revues.org/document100.html

 

Piste 8 / Ouvrage La Puissance des pauvres

 



  Majid  RAHNEMA 
Jean Robert
La Puissance des pauvres 

octobre 2008 / 14,5 x 24 / 280 pages 

ISBN 978-2-7427-6676-5 / AS4517 
prix indicatif : 22,80 €

 

Dans son précédent ouvrage, Quand la misère chasse la pauvreté, Majid Rahnema entendait montrer que l’économie moderne, en éradiquant la pauvreté conviviale – un mode de vie millénaire –, a eu une part prépondérante dans la multiplication de nouvelles formes de misère. 
Dans cet essai, Majid Rahnema et Jean Robert, tous les deux proches d’Ivan Illich, s’emploient, tantôt à travers un échange de dialogues, tantôt par une réflexion commune, à dresser un état des lieux et à rechercher les causes profondes des malaises qui rongent toutes les sociétés de marché. Pour eux, si la pauvreté continue d’être codifiée en termes d’aide ou de calculs économiques abstraits – le pauvre extrême est défini par un revenu de un dollar par jour –, des formes toujours plus pernicieuses de misère élargiront sans cesse l’abîme entre nantis et miséreux. Aussi bien, les voies de l’espérance passent par la redécouverte par chacun de sa propre puissance d’agir. 
Constatant l’échec des certitudes établies et des fausses solutions qu’elles engendrent, les auteurs en appellent à divers intercesseurs, à la recherche d’outils nécessaires à une autre lecture du monde et de ses devenirs révolutionnaires. Ils dialoguent tour à tour avec ces grands morts que sont Spinoza, Gandhi, Foucault et Deleuze, mais aussi avec des vivants multiples tels que les zapatistes du Mexique, les Sans-Terre du Brésil, les Indiens du mouvement Janadesh, et d’autres encore, moins connus, multitudes en train d’ouvrir de nouveaux possibles. 
Diplomate et ancien ministre, Majid Rahnema a représenté l’Iran à l’ONU. Ancien membre du Conseil exécutif de l’Unesco, il se consacre, depuis plus de vingt ans, au problème de la pauvreté. Il a publié Quand la misère chasse la pauvreté (Actes Sud, 2003 ; Babel n° 660). 

 

http://www.actes-sud.fr/ficheisbn.php?isbn=9782742766765

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