Prospective in ze world
SÉNÉGAL
Présentation du modèle threshold 21dans le cadre de l’étude prospective « Sénégal 2025 »... engagée, sous la coordination de la Direction des Stratégies de développement, les phases de l’analyse rétrospective et de l’analyse structurelle déjà réalisées ont permis de dégager les premiers résultats. Pour enrichir la réflexion prospective par la thématique des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), l’Institut du Millénium de Washington a organisé hier, un atelier de présentation du Modèle Threshold 21, T21, à l’intention des acteurs. En ouvrant les travaux de l’atelier, le ministre du Budget, M. Ibrahima Sarr, a dit tout l’intérêt que son département accorde à la nécessité de disposer d’outils performants, permettant de mener des analyses macro-économiques globales pour la formulation de politiques et stratégies nationales de développement efficaces et durables. Selon M. Sarr, la tenue de cet atelier témoigne de l’engagement et de la détermination de l’Institut du Millénium à aider les gouvernements des pays en développement à relever les multiples défis liés à la réduction de la pauvreté, à la croissance économique, à l’atteinte des OMD, entre autres, en mettant à leur disposition des instruments de gestion et de planification en mesure de leur faciliter la prise de décision. L’étude prospective « Sénégal 2025 » vise définir la vision de développement à long terme du Sénégal ainsi que les voies à suivre et les moyens à définir pour y parvenir. Le ministre a aussi souligné le rôle complémentaire que le Modèle T21 pourrait jouer à l’égard des autres instruments de planification (Plan national de Développement, Programme triennal d’investissements publics, etc....) et devrait susciter un intérêt majeur et qu’au sortir de cet atelier, des axes pertinents seront déterminés. Mme Ingrid Cyimana, représentante adjointe du PNUD, a fait un important plaidoyer pour le Modèle Threshold 21 de l’Institut du Millénium de Washington.
http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=34846
FINLANDE
La Finlande est donc maintenant à notre connaissance le seul pays au monde qui dispose au Parlement, à côté des Commissions classiques (affaires sociales, politique étrangère, etc.) d’une Commission permanente, appelée Commission pour le Futur. Après avoir fonctionné comme un comité ad hoc, elle est devenue en 2000 une Commission permanente du Parlement à l’occasion de la révision de la Constitution finlandaise. Elle est composée de 17 parlementaires.
Les sujets traités par la Commission
Officiellement, cette Commission parlementaire est chargée des sujets suivants :
- traiter des initiatives soumises au parlement, telles que le rapport sur le Futur
- apporter des contributions aux travaux des autres Commissions, pour donner un éclairage stratégique à long terme (par exemple en matière de climat, d’énergie, de société de l’information)
- de débattre des questions concernant les facteurs et les modèles de progrès pour la société finlandaise
- de faire des analyses prospectives sur la recherche et la technologie (notamment en matière de technologie de l’information)
- d’être l’organe parlementaire chargé d’évaluer le développement technologique et ses conséquences sur la société
Lors de l’actuelle législature, le Comité s’est penché dès 2003 sur les questions suivantes :
- le futur du modèle finlandais de société de l’information
- le futur du système public de soins
- la recherche de la sécurité pour l’homme, phénomène de long terme
- l’innovation au niveau régional
- le capital social, dans la perspective des risques futurs pour les enfants et les jeunes
- le futur de la démocratie
La démarche de prospective est donc à la base de toute l’action gouvernementale, qui, grâce à une méthodologie cohérente, n’est pas juxtaposition de plans désordonnés commandés par les problèmes de l’actualité, mais processus d’ensemble réfléchi en commun.
L’anticipation en matière d’emploi dans un cadre régional
L’anticipation régionale a été expérimentée à partir de 1998, dans la région Sud Ouest de la Finlande (TURKU). Il s’agissait d’identifier à l’avance les changements dans l’environnement des affaires, la vie au travail, les technologies, et les qualifications aussi tôt que possible, et à agir de manière proactive au niveau régional pour en éviter les menaces et en exploiter les possibilités.
Qu’en est-il de l’emploi dans l’exercice ? Il en est au cœur, comme en témoignent les 5 orientations retenues par le gouvernement :
- sauvegarder le taux de fécondité et accroître l’immigration
- promouvoir les capacités fonctionnelles et la santé de la population
- accroître à la fois le taux d’emploi et la productivité
- réformer la protection sociale et les services sociaux
- utiliser de manière optimale les capacités d’une population qui vieillit
LUXEMBOURG
Une prospective intéressante au niveau d'un pays mais aussi de filières professionnelles.
MAROC
Maroc 2030
Initié dans le cadre de la réflexion prospective "Maroc 2030", ce Forum s'inscrit dans le cadre d'une série de rencontres que le HCP avait organisée dans le but de dégager les grandes options stratégiques, crédibles et soutenables, de l'avenir du Royaume dans son contexte maghrébin, méditerranéen, atlantique et africain.
Les débats du ce troisième Forum ont été organisés autour de six tables rondes qui ont traité les thématiques de : "Regards extérieurs sur le Maroc et le Maghreb dans la géostratégie mondiale", "Les dimensions africaine et transatlantique du Maroc dans son environnement maghrébin", "Le Maghreb, réalité en devenir : opportunités et défis", "Le rôle du Maroc et du Maghreb dans le contexte de la globalisation", "Le codéveloppement comme option de l'économie politique : le rôle du Maroc et du Maghreb dans l'environnement méditerranéen" et "Synthèse et recommandations : quelle nouvelle géographie économique du Maghreb?".
Dans un document de 152 pages le HCP présente les actes de ce Forum, qu'il s'agisse des contributions écrites par leurs auteurs ou de synthèses effectuées à partir de transcription des exposés.
La réflexion prospective "Maroc 2030", conduite par le HCP sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, a mis en évidence l'importance d'une ouverture internationale maîtrisée capable de garantir un développement durable du pays.
http://www.lematin.ma/Actualite/Express/Article.asp?id=87400