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Quelle prospective de la spiritualité, du religieux et de l’humanisme ?

Face à la montée de l’égo_opportunisme, pour quand un groupe de réflexion prospectif pour réévaluer ce qui est fondamentalement bon et/ou mauvais pour l’éco système social ? Pour quand une prospective de la spiritualité et de l’humanisme ? 

Après plusieurs décennies de matérialisme, de la course à l’avoir versus être, de l’explosion de l’ego casting et du superMOI, on aurait pu croire que la spiritualité, le divin était mort, puisque la vie s’était réincarnée dans les plasmas, la technologie, le progrès et l’argent… Pour certaines religions traditionnelles, les lieux de culte se sont retrouvés désaffectés. La foi et la spiritualité auraient migré ? Certes il y a eu la vague New Age, le développement personnel pour guérir le mal à l’âme, les réseaux sociaux faisant office de thérapie collective et puis le besoin de croire à des idéologies…non religieuses. Des totems artificiels sont réapparus. Certains se sont lancés dans des rassemblements comme Burning Man au milieu du désert américain  http://fr.wikipedia.org/wiki/Burning_Man . Au bout du bout, après l’hyper consommation, chacun s’aperçoit qu’un home cinéma n’est pas suffisant pour donner du sens à la vie. Certains se sont orientés vers les sectes. On assiste à des résurgences de nouveaux systèmes de morale qui pourraient être une forme de spiritualité. Sur d’autres continents, des religions ancestrales constituent le backbone politique de nations, un référent sociétal, un guide pour leur futur.  La nature ayant horreur du vide, en Amérique du Nord,  des mouvements religieux pentecôtistes, conservateurs, libéraux et réformistes se sont multipliés.   Le créationnisme a trouvé ses adeptes. Alors que le dragon de la mondialisation fait ressurgir des peurs reptiliennes, qui va remporter la mise du « marché de la spiritualité » ? Va-t-on vers une spiritualité ou un sentiment religieux de type pop corn, polymorphe, polycentrique, multipolaire, bespoke ? Le religieux va-t-il être un cheval de Troie ? Les entreprises peuvent être une nouvelle forme de famille ou de secte 2.0, une arche de Noé face à un monde instable ? La génération Y, va-t-elle rendre obsolète ce besoin ancestral de spiritualité ? En bref, c’est quoi l’avenir de la spiritualité ? Des mouvements ou élans collectifs avec des systèmes de croyance ou est ce à chacun de se construire son propre système de valeurs, un eco système pouvant se substituer au besoin de divin ? A moins que nous soyons dans une culture zapping et d’hybridation ? Chacun fait son shopping  spirituel tout au long de sa vie, en fonction de ses rencontres ?

 

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