Les nouveaux usages des technologies modifient en profondeur nos vies, nos relations à l'autre et surtout les business modèles. A ce jour, nous en sous estimons l'impact des réactions en chaîne. Matrix relève d'un documentaire sur la vie en 2007. Les technos se sont invitées dans nos vies personnelles et professionnelles, bientôt sous perfusion numérique. L'électronique s'invite partout pour nous faciliter la vie : pda communicant, frigidaire qui scanne les aliments, etc
On peut en retenir l'aspect spectaculaire (gadget/must have/early adopters/geek) : flux rss, blogs, avatars, wiki, widgets, communautés virtuelles, hubs des réseaux sociaux électroniques, géolocalisation, pda communicant, intelligence ambiante, foules intelligentes, tags, vidéosurveillance, gprs, réseaux numériques, contenus interactifs pour mobiles, internet mobile, paiements électroniques, elearning, agents intelligents, téléphones mobiles machine à tout faire, mobile signal, partage de vidéos ou photos, +3G, wifi, blackberry attitude, mobilité ("nouveaux services on the move"), podcasting, messenger ou assimilé, rich media, XML, nomadisme, nouveaux outils collaboratifs, communautés virtuelles, villes numériques, capteurs sensibles, second life, skype, dématérialisation des documents (ex pdf), web conferencing, télétravail, RFID, vidéo on demand, agendas partagés, etc Même les arts deviennent électroniques. Le réel et le virtuel sont imbriqués et s'hybrident.
Toutefois nous constatons tous un phénomène d'accélération dans nos vies ou tout relève d'instantané. On est dans l'interactif permanent. Un monde sans couture, alors que dans le même temps on assiste à un repli identitaire (sur les racines culturelles ou sur un territoire ou terroir) face à la mondialisation cannibale.
Cette révolution transverse, décloisonne, va rétrécir le temps. Si pendant la guerre du golf il fallait 24 h entre le moment où l'on observait une situation et le déclenchement d'une réaction, en 2007 le délai n'est plus que d'une heure. Aujourd'hui nos économies reposent en grande partie sur la notion de proximité géographique. Il est probable que cela va changer avec la dématérialisation et la virtualisation du monde (cela annihile le temps et la géographie). C'est le come back de la nouvelle économie. On va peut être reparler de l'unité de temps Internet, comme en l'an 2000.
Bien sûr selon les nations et donc les cultures des pays, notre vitesse d'appropriation de ces innovations technologiques est plus ou moins rapide. La France à ce titre peut s'interroger sur sa capacité à s'approprier rapidement ces nouveaux usages, cette expérience dans le monde réel. Car cela conditionne la reconstruction de nos chaînes de valeur. Une histoire à suivre dans le futur !!!